Les Urgences, le SMUR et l’UHCD

Les Urgences accueillent 24h/24 les personnes malades ou blessées se présentant d'elles-mêmes, par le SMUR ou les pompiers.
urgences salle déchoc
Salle de déchocage.

Notre service des Urgences accueille entre 80 et 140 patients par jour. Il est doté d’une salle de déchocage, d’un camion SMUR (Service mobile d’urgences et de réanimation) pour la prise en charge médicale des détresses vitales hors de l’hôpital. A ce titre, les Urgences de Clermont de l’Oise sont en liaison permanente avec la régulation du SAMU 60 de Beauvais, notamment pour sécuriser les transferts. (Vous pouvez aussi consulter cette page).

Nouveautés. Depuis septembre 2021, un laboratoire d’urgence est adossé au service pour réduire les délais de prise en charge et renforcer la sécurité des soins. Une Unité d’hospitalisation de courte durée se situe au premier étage, elle a pour but de mettre les patients en observation, de les stabiliser et de libérer la place aux Urgences. Enfin, le service d’imagerie (scanner, radio, échographes) se situe sur le même niveau, tout comme le bloc opératoire, de sorte à optimiser le temps et la rapidité des soins.

Les étapes de votre prise en charge :

Un adjoint administratif est chargé d’assurer votre prise en charge administrative. Pour cela vous devez lui présenter votre Carte Vitale et votre carte de mutuelle ainsi qu’une pièce d’identité. Vous serez ensuite invité à patienter jusqu’à ce qu’une infirmière vous appelle.

Cette infirmière est une IOA (Infirmière d’Accueil et d’Orientation). Son rôle est extrêmement important. Elle vous reçoit, recueille certains paramètres et vous questionne sur les symptômes de sorte à bien comprendre les raisons de votre venue, pour vous orienter vers le parcours de soins le plus adapté. Répondez calmement à ses questions. Son rôle est de :

  • s’informer du motif de votre visite,
  • évaluer votre état de santé,
  • vous orienter dans une zone de soins,
  • faire la liaison entre vous, les personnes qui vous accompagnent et l’équipe de soins.

Selon la gravité de votre état, vous êtes admis(e) dans une salle d’examen ou dans une salle d’attente, en attendant votre prise en charge :

  1. l’infirmier(e) et l’aide-soignant vous aident alors à vous installer.
  2. l’infirmier(e) prend votre tension, votre température, évalue votre douleur.
  3. le médecin vous examine et, selon le cas, vous prescrit des examens (radiologies, bilan sanguin électrocardiogramme, etc.).

Les délais d’attente peuvent vous sembler très longs. Cependant ils sont incontournables. Ils s’expliquent en premier lieu par le fait que d’autres patients sont « devant » vous et que leur parcours de soins requiert nécessairement du temps de prise en charge (questions, osculation, prises de sang, examen d’imagerie, etc.), le même temps qui vous sera consacré lorsque viendra votre tour. Par ailleurs, le temps de prise en charge (analyse biologique laboratoire, analyse d’imagerie, organisation vers un service spécialisé) est souvent perçu comme du temps « d’attente ». Pourtant, c’est un temps où l’on continue de s’occuper de vous et de votre parcours… En résumé, le « temps d’attente » est lié à plusieurs facteurs :

  • à l’affluence et au nombre de patients présents dans le service à une horaire donnée,
  • au temps nécessaire à la réalisation et à l’obtention des résultats des examens,
  • à des priorités dans la prise en charge des patients en raison de leur état de santé
  • à la disponibilité d’un lit en service de soins.

Les accompagnants sont les bienvenus. Leur présence rassure ; elle peut même aider parfois au bon déroulement de la prise en charge. Mais cette présence est strictement encadrée par le Règlement intérieur et le Code de la Santé publique qui prévoient que les accompagnants ne perturbent en aucun cas le service ni les autres patients :  » les visiteurs ne doivent pas troubler le repos des malades ni gêner le fonctionnement des services ; lorsque cette obligation n’est pas respectée, l’expulsion du visiteur et l’interdiction de visite pourront être décidées par le directeur.  »  (art. R1112-47 du CSP).

Ceci étant dit, la présence des accompagnants est facilitée notamment pour les populations spécifiques (personnes âgées, enfants, handicapés, étrangers ne parlant pas la langue, etc.) par la présence d’un aidant (famille ou proche).

En revanche, les accompagnants peuvent rester auprès du patient si leur présence est jugée nécessaire par le soignant., car ils doivent impérativement respecter l’intimité et le secret médical, y compris de leur proche. Une salle d’attente, des toilettes, un distributeur de boissons sont donc à votre disposition dans le hall du service.

Enfin, pour patienter, nous leur proposons également de visiter notre site Internet, où ils trouveront de nombreuses informations…

Après avoir reçu vos soins, vous êtes :

  • soit hospitalisé à l’UHCD, ou vers un autre service spécialisé de l’hôpital,
  • soit transféré vers un autre centre hospitalier adapté à votre pathologie,
  • soit vous retournez chez vous avec tous les documents nécessaires (ordonnance, rendez-vous, etc.).

Pour toute sortie, vous êtes soit :

  • Seul
  • Accompagné
  • En VSL ou ambulance sur prescription médicale, uniquement si cela est jugé nécessaire par le médecin.

Dans tous les cas, votre passage est enregistré dans un dossier médical et tracé informatiquement.

Pour toutes autres demandes ultérieures, veuillez contacter le secrétariat.

Les bonnes pratiques de prise en charge à l’arrivée aux Urgences (HAS) :

Salle d’attente pour les enfants.

Le patient est informé aux urgences du délai dans lequel il sera pris en charge. L’intimité et la dignité du patient sont respectées dès son arrivée, en attendant sa prise en charge pendant l’examen par l’IAO ou l’urgentiste. Les patients attendent non dénudés si possible dans un local fermé ou un espace dédié séparé par des paravents. La confidentialité des informations données au patient est respectée lors de l’examen du patient par l’IAO et l’urgentiste (consultez ici vos droits). Pour les personnes vivant avec un handicap important, leur situation de dépendance ou vulnérabilité doivent être prise en compte. La présence des accompagnants est facilitée notamment pour les populations spécifiques (personnes âgées, enfants, handicapés, étrangers ne parlant pas la langue, etc.) par la présence d’un aidant (famille ou proche). Un accompagnant ne doit pas gêner la dispensation des soins au malade, exposer à une maladie contagieuse et troubler le repos et l’intimité des autres malades.