Présentation de l’hôpital de Clermont de l’Oise

L'hôpital de Clermont est un établissement public de santé de 413 lits et places en médecine, chirurgie, CPP, SMR, USLD et Ehpad.

Le Centre Hospitalier de Clermont de l’Oise (CHC) est organisé en trois pôles :

  • un pôle UMC-médicotechnique (Médecine, Chirurgie, Urgences, Unité d’Hospitalisation de Courte Durée (UHCD), Consultations Externes, Hôpital de Jour, Bloc opératoire/Anesthésie, Imagerie Médicale, Centre Périnatal de Proximité (CPP), Centre d’Accueil et de Soins en Addictologie (CASA), Pharmacie, Antenne de Laboratoire) 71 lits et places
  • un pôle Gériatrie et Rééducation (Unité de Soins de Longue Durée (USLD), 1 EHPAD constitué de 3 bâtiments, Soins Médicaux et de Réadaptation (SMR), Pôle d’Activités et de Soins Adaptés (PASA) et Consultations mémoire) 342 lits et places
  • un pôle Pilotage et Stratégie (administration, services supports)
Plan interactif de l’hôpital.

Positionné au centre du département, et au cœur de la ville de Clermont, il contribue par son SMUR au service du SAMU 60. Son service des Urgences, inauguré en septembre 2020, accueille près de 35 000 patients par an. Son plateau technique est constitué d’un laboratoire d’urgence, d’un service d’imagerie (scanner, radio, échographie, IRM) et d’un bloc opératoire.

Intégré au GHT Oise Ouest Vexin depuis 2016, en direction commune avec le Centre hospitalier de Beauvais depuis janvier 2022, le Centre hospitalier emploie 779 agents.

Son équipe médicale comprend 92 médecins et plus de 20 spécialités médicales et chirurgicales. Depuis trois ans, l’hôpital porte particulièrement ses efforts sur la collaboration avec le Centre hospitalier de Beauvais afin de construire des filières de soins reposant sur des consultations avancées, par exemple en chirurgie orthopédique, en gynécologie, en obstétrique, en chirurgie maxillo-faciale, en gériatrie, en cardiologie, imagerie, ORL, chirurgie plastique etc.

Cet axe stratégique vise à développer l’offre de soins sur le territoire clermontois en donnant accès à la population à des spécialités en proximité.

Un des principaux axes stratégiques est également le renforcement du lien Ville-Hôpital, afin de venir en soutien aux professionnels de santé libéraux de notre territoire (médecins de ville, pharmaciens, kinésithérapeutes, psychologues, etc.), à la CPTS et au centre municipal de santé.

Enfin le Centre hospitalier poursuit sa modernisation en investissant de manière importante, tant dans de nouveaux bâtiments que dans des projets à forte intensité technologique.

Un peu d’histoire

La première mention d’un hôpital à Clermont date du 14 juillet 1146. Elle se trouve dans une donation conservée aux archives de l’Oise sous la cote H 6429. On y apprend que  » L. (Ludovicus), comte de Blois et de Clermont a fait don à l’Hôpital de Clermont de toute sa terre au-delà de la Brèche, qu’il tenait en fief d’Odon d’Angivillers (Angevilarium) et il l’a concédée en possession perpétuelle ».

En juillet 1244, Alphonse fils du roi du Portugal, comte de Boulogne et de Clermont, et sa femme Mathilde, également comtesse de Clermont (appelée aussi Mahaut de Dammartin) donnèrent l’Hôpital de Clermont aux Trinitaires de Saint-André.

Cet établissement était situé sur l’emplacement de la sous-préfecture actuelle.

A la fin du XVe siècle, notre Hôtel Dieu n’était qu’une maison de charité.

En 1492 Raoul de Caron, un bourgeois de Clermont, recevait les aumônes destinées à édifier une « Maison Dieu » dans laquelle les pauvres pourraient se réfugier. Une chapelle fut édifiée à côté de cette maison de charité en 1493.

Vers 1594, suite à une discussion entre les religieux, les échevins de Clermont, et les chanoines, une transaction eut lieu, décidant que l’Établissement ayant été fondé par des habitants de Clermont, devait être géré par les autorités civiles et non religieuses.

En 1661 les premiers administrateurs furent nommés, ils étaient six, plus trois religieuses chargées de la trésorerie et des meubles ! D’autres religieuses seront déléguées aux soins des malades.

1685 : première grande rénovation de l’Hôpital.

Au XVIIe siècle, le gouvernement de Louis XIV décide d’organiser dans chaque ville l’administration hospitalière.

1664 à 1712 : un nouveau bâtiment est construit et on entoure le tout de murs. 

1727 : grosses difficultés financières d’où s’en suivirent différents dons.

La période révolutionnaire fut marquée par une rivalité entre les religieuses et les laïques. Une expulsion des religieuses est décidée. En 1800, l ‘économe est très critiqué et se voit dans l’obligation de démissionner.

1820 : les administrateurs des Hôpitaux sont nommés par le Ministre de l’intérieur (obligation pour ces candidats de mentionner leur fortune !!).

Le 9 Juin 1860, à sa mort, Madame DUGUEY du FAY laissa toute sa fortune à l’Hôpital Général, à charge de fonder 48 lits pour les pauvres des 24 communes du canton : soit deux lits par commune.

Le premier accouchement dans les locaux intitulés « maternité » date du 8 avril 1885. Il s’agit d’ailleurs de jumeaux.

1896 : Donation de la villa Saint André par Madame DUPRESSOIR qui y ajoute en 1897 le jardin de la propriété. Afin d’éviter à cette époque la fermeture de l’Établissement qui était vétuste, des rénovations sont entreprises.

1914. Pendant la première guerre mondiale, l’hôpital a reçu des militaires blessés ou malades. Il aurait même fonctionné comme hôpital militaire du 1er janvier 1915 au 14 novembre 1919 avec le médecin chef Claude Julien du 13 juillet 1916 au 8 août 1917 puis le Docteur Follet du 8 août à la fin de la guerre.

Pendant la deuxième guerre mondiale, l’établissement fut occupé par les Allemands. Il déménagera dans le pavillon Georges Guesnet situé sur le terrain des « cinq muids ([1]) » – annexe de Fitz-James du Centre Hospitalier Interdépartemental (CHI) de Clermont.

Ce pavillon étant situé sur la commune de Breuil-le-Sec, cela eut pour conséquence que, durant cette période, les 212 bébés nés à la maternité ont été enregistrés sur la commune de Breuil-le-Sec.

1961 : L’Établissement appelé Hôpital rural, est classé comme Hôpital. Il comprend 70 lits de médecine, 13 lits de maternité, et les services de personnes âgées.

De nombreuses transformations suivent.

Création d’espaces verts, construction de la pharmacie, création de deux services de consultations externes, rénovation des cuisines, modernisation des réfectoires des personnes âgées, transformation de dortoirs en chambre à 2-3-4 lits au premier étage du Bâtiment d’hébergement, ravalement de la façade.

1969 : Le Ministère des Affaires Sociales ainsi que la Sécurité Sociale, participent au financement de la construction « d’une Maison de Retraite » de 80 lits. En fait, ce bâtiment est le V120 actuel qui ouvrit ses portes le 1er février 1983.

1977 : Restructuration des services de Médecine, Maternité et Chirurgie.

Juillet 1995 : Ouverture de la nouvelle Maison de Retraite « PARMENTIER  » 

Septembre 1995 : transfert de la Médecine, de la Chirurgie et du Moyen Séjour. 

3 Février 1997 : ouverture de la nouvelle  Maison de Retraite « DUPRESSOIR » 

1er Septembre 1998 : ouverture de la Maison de Retraite « DUGUEY DU FAY » 

1998 : Réfection complète du hall d’accueil et création du logo de l’hôpital.

1999 : Création du Service Informatique en partenariat avec le Centre Hospitalier de Senlis.

1er Avril 2000 : Ouverture des nouvelles consultations externes. Juin : Création d’un parking de 40 places à l’usage du personnel et des visiteurs.

11 avril 2005 : Création de l’hôpital de jour.

2009 : Implantation d’un scanner

Janvier 2019 : Transformation de la maternité en Centre Périnatal de Proximité

Septembre 2020 : Ouverture des nouvelles Urgences

Septembre 2022 : ouverture de l’extension de l’Ehpad de Dupressoir et ouverture d’un PASA.